petit à petit l'oiseau fait son nid.
on avait laissé cette maison avec une salle d'eau où les murs venaient d'être montés, mais le froid parisien du mois de janvier est venu, et il faut vraiment dire que même si ma cousine qui est à Quebec va se foutre de moi, ca caillait vraiment.
donc du coup, pas de possibilité de faire du platre, du béton ou du mortier.
alors, on s'est promené dans les différents magasins de bricolage de la région parisienne et par le plus grand hasard, dans un sombre Casto du carrefour Pompadour, un miracle est arrivé, on a trouvé un escalier.
certes, c'est pas celui de nos rêves, loin de là même mais trouver un escalier qui dépasse les 3 mêtres sans soucis et qui en plus ne soit pas prohibitif, là a vraiment été le miracle.
par contre, il a fallut se taper plus de vingt bornes avec un cartons de près de 5 mêtres dans le coffre, donc ca dépassait un tantinet ...
mais bon, comme les parisiens sont des conducteurs agréables et gracieux, ca a été un vrai plaisir...
là où c'est vraiment devenu drôle, c'est quand j'ai ouvert le carton et que j'ai vu à quoi ca ressemblait : deux planches avec des trous dedant pour pouvoir y mettre les marches et les dites marches prêtes à être montées...
c'est là que j'ai vraiment maudit ces foutus ingénieurs qui ont dessinés cet escalier de meunier sans l'avoir jamais monté eux même, car vraiment c'est pas gagné.
comme c'est du bois, ca vit, donc les planches ont bougées, travaillées et au final, il a fallut que je m'emplois comme un beau diable pour faire rentrer des morceaux de bois dans d'autres.
avec quelques clous en plus des vis prévues et un peu de patience (ceux qui me connaissent, savent ce que cela représente chez moi...) le resultat est quand même intéressant et surtout prometteur :
les regards exercés auront décelés les deux parpaings au pied de l'escalier, c'est simplement pour le caler, je ne l'ai pas encore fixé, mais avec une étais à plat en plus, il est pret à subir le passage d'une colonie complête.